mardi 21 juin 2011

DISCOGRAPHIE - BURNING SPEAR



Burning Spear (de son vrai nom Winston Rodney, né le 1er mars 1948 à Saint Ann's Bay en Jamaïque) est un chanteur et musicien de reggae. Figure historique du mouvement avec Bob Marley et The Gladiators, ses paroles défendent le peuple dont il vient, l'héritage et la cause rastafari. Il est également un des premiers et seuls chanteurs de reggae à chanter à la gloire de Marcus Garvey.
Winston Rodney est né le 1er mars 1948 à Saint Ann's Bay en Jamaïque, comme Bob Marley et Marcus Garvey. Burning Spear (javelot enflammé), son nom de scène, est un pseudonyme emprunté à un politicien activiste du Kenya, Jomo Kenyatta, qui a utilisé ce surnom pour la première fois.
Burning Spear entretient volontairement le mystère sur son enfance, durant laquelle la survie de sa famille, très humble, dépendait des petits boulots que pouvaient accomplir les enfants.
Il rêvait d'enregistrer de la musique pour pouvoir sortir sa famille de la misère :
«  J'étais en train de marcher dans les montagnes de Saint Ann, l'esprit ailleurs, sans savoir où j'allais vraiment. Soudain, je me suis mis à courir chez Bob Marley, là aussi sans bien savoir pourquoi. Fourche à la main, Bob était en train de rejoindre sa ferme en tenant un âne sur lequel étaient accrochés des plantes et des outils. On a papoté un peu et je lui ai demandé où je pouvais m'adresser pour faire de la musique. Et Bob a dit : « OK man, essaye de voir ça avec Studio One.  »
Et c'est ici que Burning Spear enregistre ses deux premiers albums, Door Peep et Rocking Time, qui sont souvent considérés comme les deux albums les plus roots de l'histoire du reggae. Il signera ensuite avec le label Island, puis changera plusieurs fois de maison de disques durant sa longue carrière.
En 1978, il s'illustre dans le film Rockers, aux côtés de Leroy "Horsemouth" Wallace, Gregory Isaacs, Kiddus I, Big Youth et Jacob Miller; notamment dans une scène mémorable au bord de la mer où il interprète une de ses chansons "Jah No Dead" a cappella.
En 1987, il réédite ses albums Marcus Garvey et Garvey's Ghost en 100th Anniversary pour célébrer les 100 ans de la date de naissance de Marcus Garvey.
En 2002 il fonde, avec sa femme, Sonia Rodney, une maison de disques, Burning Spear Records.




DISCOGRAPHIE - BUNNY WAILER



Bunny Wailer, de son vrai nom Neville O'Riley Livingston, né le 10 avril 1947 à Kingston (Jamaïque), est l'un des membres fondateurs du groupe The Wailers avec Bob Marley et Peter Tosh. Il est chanteur, compositeur, et percussionniste nyabinghi.
Il rencontre Bob Marley dès l’enfance, les deux amis seront plus tard les élèves de Joe Higgs, qui leur enseigne tout son savoir musical. C’est à cette époque qu’ils rencontrent un certain Peter Tosh. Les trois amis vont créer successivement Teenagers, puis The Wailing Rude Boys et enfin The Wailing Wailers. C’est Bunny Wailer qui fera les harmonies vocales dans le groupe.
Après avoir travaillé avec Leslie Kong, c’est chez Studio One, avec Clement Coxsone Dodd qu’ils vont acquérir leur notoriété. Les Wailers vont en effet sortir pas moins de 70 singles pour Studio 1, dans le respect du style de l’époque: reprises de morceaux soul et morceaux originaux comme Simmer Down affluent.
Bunny Wailer, plutôt discret en général, sait être là au bon moment et c’est donc lui qu’on retrouve au chant sur la chanson Sunday Morning. Lorsque Bob Marley part tenter sa chance aux États-Unis, il enregistre de très bons titres parmi lesquels on peut citer Dreamland et Rock Sweet Rock. En 1967, sa carrière musicale connaît un coup d’arrêt lorsqu’il est arrêté et emprisonné pour détention de marijuana.
De retour au sein des Wailers, il participe à la création du label Wailing’n Soul. Les fans savent que c’est Bunny Wailer qui pose sa voix sur les titres Riding High, Brain Washing et Rebel’s hop. C’est à l’époque de la collaboration des Wailers avec Lee Perry, que ce dernier fait un remix de Dreamland. C’est également à cette époque qu’il crée son propre label Solomonic (1972).
De la période Island des Wailers, on retient surtout que c’est sur leur second album, Burnin, qu’il assume le rôle de chanteur solo sur Hallellujah Time et Pass It On. Il chante aussi sur Catch a Fire. En 1973, fatigué, il refuse de faire la tournée américaine des Wailers et est remplacé par son mentor Joe Higgs.
Très attaché à son île et n'aimant ni l'avion, ni les tournées, il se sépare des Wailers pour entamer une carrière solo lorsque le groupe commence à avoir un succès international (1974). Peter et lui débutent des carrières solos. C’est donc sur son label Solomonic, que Bunny Wailer va sortir les singles Rastaman, en 1974, et Arabs oil Weapon en 1975. Il publie son premier album solo, Blackheart Man, en 1976. C’est une compilation de ses singles qui va connaître un bon succès. Suivent les albums Protest, en 1977, et Struggle, en 1979, ainsi qu’une participation à la bande originale du film Rockers et le tube Love Fire.
En 1980, il sort un album de reprise des titres des Wailers de l’époque Island. Contrairement à Peter Tosh, il conservera de bonnes relations avec Bob Marley, jusqu'à la mort de celui-ci en 1981. Puis produit, à la mort de ce dernier, le fameux Tribute, en mémoire de son ami d’enfance.
Bunny Wailer prend, alors, un peu de recul avec l’avènement de l’ère du digital dans le reggae des 80’s. A la faveur du projet Never Ending Wailers, il tente de reformer les Wailers avec Peter Tosh et Junior Braithwaite, mais malgré le succès d’un premier titre Nice Time, ils se heurtent au refus de Rita Marley qui a hérité des droits d’auteur de son mari. Puis Peter Tosh est assassiné en 1987. Bunny continue à écrire, mais se fait plus discret. Le disque issu de ce projet mettra dix ans à voir le jour, en 1994. Malheureusement, il souffrira à sa sortie d'un son complètement anachronique.
En 2007, Bunny Wailer est toujours actif sur la scène reggae et tourne dans le monde entier. Il a, en 2006, participé au film/documentaire Made In Jamaica





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DISCOGRAPHIE - BUJU BANTON


Buju est un surnom que l'on donne aux enfants joufflus, et que lui donna sa mère quand il était enfant. C'est un mot de la langue Marron et qui désigne le fruit de l'arbre à pain.
Banton est un mot jamaïcain qui fait référence à quelqu'un qui a une attitude hautaine et un certain don d'élocution, mais c'est surtout le nom d'un artiste local, Burro Banton, que Buju admirait quand il était enfant. Cet artiste utilisait des vocalises graves et rugueuses que Buju a tout d'abord copiées avant de se les approprier.
Buju Banton a émergé sur la scène dancehall dans le début des années 1990. À 19 ans, il se fait connaître avec des titres au contenu sexuellement explicite faisant souvent appel à la violence, la controverse va atteindre son paroxysme avec le titre "Boom boom bye bye" appelant à la mort des homosexuels. Bien que Buju Banton écrira par la suite des textes parlant d'amour et de société, il continuera de chanter cette chanson tout au long de sa carrière, mais participera tout de même à des actions d'aide des enfants atteints du SIDA. Il va même faire des titres engagés comme "Murderer". Cependant Buju Banton a été impliqué dans le passage à tabac d'un groupe de 6 jamaïcains, réputés homosexuels, il a ensuite été acquitté sans que la lumière ne soit réellement faite sur sa participation[1]. La discographie importante de Buju Banton représente l'évolution de cet artiste controversé. Il est également l'oncle de Sean Kingston.


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DISCOGRAPHIE - BOUNTY KILLER



Bounty Killer, de son vrai nom Rodney Basil Price, né le 12 juin 1972 à Kingston (Jamaïque), est un deejay reggae/dancehall jamaïcain. Il est le fondateur du collectif dancehall connu sous le nom de l'Alliance.
Artiste incontournable de la décennie 1990, Bounty Killer fait partie des chanteurs les plus populaires de Jamaïque depuis plus de 10 ans et ne compte pas céder sa place. Inspiré par Brigadier Jerry, Ranking Joe ou Josey Wales, il s’émancipe rapidement de ses influences en bâtissant un style dévastateur avec une voix hors du commun qui le met encore aujourd’hui à l’abri de la concurrence des autres DJ des dancehalls. Surnommé « Warlord » ou « Poor people’s governor », Bounty Killer est une superstar prolifique et mystérieuse aux multiples facettes, ancrée dans la culture des ghettos de Kingston. Avec des styles novateurs sans cesse renouvelés, des textes authentiques et une maîtrise parfaite des différentes techniques vocales, il fait figure de référence dans le monde du reggae, du hip-hop et au-delà.


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DISCOGRAPHIE - BLACK UHURU



Black Uhuru est un groupe de reggae jamaïcain formé en 1972, initialement sous le nom Uhuru (liberté en swahili). Ils ont eu leur période de plus grand succès dans les années 1980, gagnant un Grammy Award pour leur album Anthem en 1985.
Le groupe est formé en 1972 à Kingston par Euvin "Don Carlos" Spencer, Rudolph "Garth" Dennis et Derrick "Duckie" Simpson. Ils enregistrent deux titres sous le nom The Sound Of Freedom, Folk Song et Going To Zion, puis Euvin et Rudolph quittent prématurément le groupe, l'un pour entamer une carrière solo et l'autre pour aller chanter dans le groupe The Wailing Souls. Arrivent alors Michael Rose, Errol Nelson (futur membre des Jays) et le fameux duo Sly Dunbar et Robbie Shakespeare. Le groupe, sous le nom (provisoire) de Black Sounds Uhro, enregistre alors Love Crisis (1977), le réel point de départ de leur carrière.
Mais leur notoriété arrivera réellement lors du recrutement de Sandra "Puma" Jones qui vient remplacer Errol pour épauler Michael aux harmonies. Fort du recrutement de la belle américaine, le groupe enregistre en 1980 deux albums : Black Uhuru et Sinsemilia (avec Stevie Wonder au piano sur No Loafing), deux albums forts de chansons très roots, d'harmonies magnifiques et de thèmes militants et profondément rasta. Toujours en 1980, ils enregistrent au moins deux titres (Rentman et Wood For My Fire) pour le label DEB de Dennis Brown.
Black Uhuru furent les premiers à enregistrer pour le label créé par Sly & Robbie, Taxi Records.
En 1981, L'album Red arrive dans les bacs, il est souvent considéré comme leur meilleur album studio.
Leur titre "what is life" est grandement diffusé dans un épisode de la série Miami Vice saison 4 épisode N°4 (les génies qui venaient du froid)
Black Uhuru enchaine les tournées internationales – notamment avec les Clash, ou, plus étonnant, les Rolling Stones ou encore Police –, et décroche le premier Grammy Award jamais décerné à une formation reggae ! Mais au sommet de la renommée du groupe, Michael quitte la formation pour vivre sa vie et s'occuper de sa ferme. Il continuera malgré tout une carrière solo à la hauteur des exigences du public.
Black Uhuru connaîtra alors une carrière chaotique. Duckie Simpson recrute le jeune chanteur Junior Reid issu du quartier de Waterhouse tout comme Michael Rose dont il partage le style vocal dit « à la Waterhouse ». La formation avec Junior Reid comme chanteur principal dure le temps de deux albums, Brutal (1986) et Positive (1987), suivis chacun de leur déclinaison dub (Brutal Dub et Positive Dub). Atteinte d'un cancer, Puma Jones quitte le groupe après l'album Brutal et décède en 1990. Sur l'album Positive, elle est remplacée par Olafunke. Suite au départ de Junior Reid en 1989, le groupe se désintègre.
Don Carlos, Garth et Duckie, les fondateurs originels du groupe, reforment alors Black Uhuru, mais malgré une série d'albums dont Now, Iron Storm et Mystical Truth, la magie a disparu, peut-être en raison de la vague digitale des années 1980 qui dénature le Roots Rock Reggae... En 1995, le groupe se sépare à nouveau. Les trois acolytes iront même jusqu'à se déchirer devant les tribunaux pour savoir qui aura le droit à l'utilisation du nom de Black Uhuru — deux groupes évoluant même sous ce nom pendant un temps —, procès gagné par Duckie Simpson, seul membre initial à avoir connu toutes les configurations successives du groupe.
Black Uhuru reprend son activité avec Andrew Bees et Jenifah Nyah et sort deux albums studio relativement bien accueillis, Unification (1998), produit par King Jammy (producteur du premier album de Black Uhuru vingt ans plus tôt), puis Dynasty (2001). Le groupe ne surprend plus en studio et mise sur le live pour contenter son public. En février 2004, Duckie Simpson annonce le départ de Andrew Bees et le retour de Michael Rose, à l'initiative du chanteur Beres Hammond. Parallèlement, le nom d'Erykah Badu a circulé pour reprendre le rôle désormais fameux depuis Puma Jones de voix féminine de Black Uhuru, mais sans suite apparemment. En dépit de plusieurs tournées sous le nom de Black Uhuru feat. Michael Rose, cette nouvelle configuration n'a pour l'instant pas été très active sur le plan discographique (seul un single produit par Beres Hammond, Dollars, est sorti en 2005).


 
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DISCOGRAPHIE - BIG YOUTH


Big Youth n'est pas le premier DJ à enregistrer en Jamaïque, ni le plus célèbre, mais il est l’un des plus reconnus. Un très grand innovateur en matière de style, un créateur à la voix gorgée de soul, un rappeur-chanteur déterminant et très copié. Après les premiers succès dans le nouveau style DJ par King Stitt en 1969, suivis de l’explosion du genre menée par U Roy en 1970, Big Youth s’impose en 1972, seul rival sérieux de U Roy the originator. Il connaît alors une popularité qu'aucun artiste de l'île ne peut lui ravir, et reste le DJ le plus populaire de l’âge d’or du roots reggae des années 70.
Né d’un père policier qui sera presque totalement absent, Manley est élevé par sa mère. Il vit son enfance dans la misère. Ses trois premières années sont passées dans le quartier de Rae Town, puis ses parents emménagent au 112 Princess Street dans le vieux quartier historique de Kingston, pas loin du port. Il grandit dans cette zone très difficile, où règnent les gangs les plus durs.
Au milieu des années soixante l’adolescent devient mécanicien chez Skyline, et à l'hôtel Sheraton, où on le surnomme Big Youth ("Le Grand Jeune") parce qu’il est plus grand que les autres ados. Il est confronté à des bagarres et à une violence endémique. En 1968, à force de fréquenter la communauté rasta de Back a Wall près de Trench Town, il se laisse pousser les dreadlocks et adopte la foi et l’identité rasta, qui changent son orientation. Il adore la musique, et apprécie particulièrement U Roy, et bien qu’il ne mange pas toujours à sa faim il va l’écouter « toaster » au micro du sound system de King Tubby, Home Town Hi-Fi.
U Roy improvise sur des disques depuis le milieu des années 60, et commence à enregistrer en 1969 dans un style mi-rap mi-chant, sur fond de versions instrumentales. Son nouveau style est en train de révolutionner l’art du DJ jusque-là limité à des interventions succinctes, des intros parlées, des hoquets et interjections et onomatopées diverses que l’on retrouve sur de rares disques où apparaissent des DJ comme Sir Lord Comic ou Count Machuki. Le sound system Sir Coxsone’s Downbeat, propriété du célèbre producteur Clement Coxsone Dodd, ferme en 1968. Son DJ attitré King Stitt interprète alors ses premiers disques (Herbman Shuffle, Fire Corner, etc.). Il toaste des versions instrumentales du reggae naissant, sur lesquelles il immortalise son style parlé/crié. Son succès met le style DJ à la mode et U Roy devient une sensation, un héros populaire grâce à ses premiers disques produits par Duke Reid. Le véritable premier DJ moderne est né.
À cette époque Big Youth fréquente beaucoup Mightiness Emperor Lord Tippertone, un des meilleurs sound systems de son quartier d’Orange Street, alias Beat Street, le centre-ville où tous les meilleurs sounds s’affrontent. Il n’envisage pas de carrière musicale, mais influencé par U Roy et son style, le mécanicien professionnel prend le micro tenu jusque-là par Keith Smiley ou Jah Stitch notamment.
En mars 1971, à vingt-deux ans, Big Youth devient finalement l’un des DJ de Tippertone, où il se mesure à d'autres "toasters" comme Jah Stitch. Les sélections de disques sont de Jah Wise et Wong Chu (qui comme Big Youth enregistrera un toast sur un dub du Keep on Moving de Bob Marley & the Wailers). Il devient vite l’un des DJ les plus populaires de l'île. Là où l'étonnant U Roy (dont il va prendre la place de DJ numéro un) laisse beaucoup de place à la musique lors de ses interventions chantées/parlées, Big Youth est le premier capable de tenir le rythme pendant parfois toute la longueur d'un morceau sans perdre son souffle. Il crie, hoquette, électrise la foule avec ses mélopées gorgées de soul, mi-rap mi chant hypnotique, répétitif, unique. Plus que ses prédécesseurs DJ, il ne se contente pas de parler de sujets liés à la danse et à la fête, mais bien de la façon dont les gens vivent et de qui ils sont. Et plus que tout, il injecte avec consistance le message rasta dans ses interventions. U Roy l’avait fait avant lui, mais bien plus discrètement. Big Youth devient ainsi l’un des principaux vecteurs de la nouvelle popularité du mouvement. Intelligent, très humain et nourri des psaumes qu’il sait interpréter en d’inimitables mélopées campées sur un rythme, Big Youth change la direction du style DJ, le « toaster » ou « talkover » comme on l’appelait alors.
Sa réputation grandit rapidement. Son premier 45 tours, Movie Man est enregistré en janvier 1972 pour le label du chanteur Gregory Isaacs, African Museum, suivi de Black Cindy. Deux échecs. Il grave aussi sa Moving Version sur un dub du Keep on Moving de Bob Marley & the Wailers produit par Lee Scratch Perry début 72. Mais ce n’est qu’avec The Killer (pour Gussie Clarke) Tell It Black, Phil Pratt Thing, et plus tard Chi Chi Run (pour Prince Buster) qu’il vendra des quantités de disques plus appréciables. U Roy est souvent en tournée en Angleterre, et Big Youth est la nouvelle sensation chez Tippertone. Le producteur Keith Hudson, qui a déjà produit des perles des géants du nouveau genre DJ, Dennis Alcapone et U Roy, lui propose alors d’enregistrer pour lui. Hudson capture le son de la petite moto Honda S 90 de Big Youth sur le morceau. Big Youth grave Opportunity Rock et Come in My Parlour pour Glen Brown le même jour. Quelques jours plus tard, c’est l’ex-roi du ska, la première star internationale jamaïcaine, Prince Buster, qui produit plusieurs titres de lui, dont Chi-Chi Run.
Mais c’est S. 90 Skank qui le premier fait instantanément de Big Youth une vedette totale en 1972. Il est le premier DJ à monter numéro depuis la révolution U Roy près de trois ans plus tôt.
Puis c'est le mémorable Tippertone Rock chez Augustus Clarke (different de Tippertone Rocking sur le même rythme). Plus encore que U Roy, il improvise de véritables paroles, en un flot volubile où il s'adresse directement aux jeunes défavorisés des ghettos de façon constructive, pleine d'espoir, d'humour et de spiritualité rastafarienne. Il est sans doute le premier à exprimer la foi rasta de façon aussi éloquente, et marque profondément toute une génération. Bob Marley, notamment, est très influencé par le style de Big Youth. Il lui empruntera notamment l’expression « Natty Dread » (entendue dans Is Dread Ina Babylon, 1973).
Tout à coup, les autres DJ doivent être à la hauteur de cette innovation stylistique déterminante et n'ont d'autre voie que de l'imiter pour ne pas être complètement dépassés. Big Youth enregistre avec plusieurs producteurs, comme Phil Pratt (Keep Your Dread), Clive Chin chez Randy’s (Natty No Jester sur le No Jestering de Carl Malcolm), et beaucoup de ses 45 tours sont de gros succès, d'une grande spontanéité et d'un style immédiatement reconnaissable. Il est incontestablement le leader d'un nouveau style initié par U Roy, et qui ira très loin. Doué pour les costumes les plus funky, les plus délirants, équipé de platform boots et de fourrures, de vestes en velours, il rend le public hystérique quand il arrache sa casquette et «flashe» ses nattes. En gros plan, il a une apparence inoubliable avec des incisives où sont gravées trois pierres précieuses aux couleurs de l'Afrique : une rouge, une or, et une verte.
L’excellente compilation Everyday Skank (Best of Big Youth - Trojan 1980) réunit quelques-uns des premiers enregistrements en question pour les producteurs Derrick Harriott, Keith Hudson, Gussie Clarke, Joe Gibbs, et quelques-unes de ses premières auto-productions. La marque anglaise reprendra cette sélection et l’augmentera de vingt titres avec Ride Like Lightning (Trojan 2002).
Début 1973, déçu de ne pas toucher suffisamment de redevances pour sa dizaine de tubes, Big Youth commence à produire ses enregistrements lui-même : Hot Cross Bun/River Jordan (Panther/Dynamic) puis Children Children et Mr. Buddy pour son propre label de disques, Negusa Nagast. Il créera bientôt une deuxième marque, Agustus Buchanan, alors que Gussie Clarke voit sa production Screaming Target classée dans les 20 meilleures ventes, tout comme Buster classe Chi Chi Man à son tour dans le top 20. Idem pour A So We Stay et Cool Breeze, ce qui fait quatre gros tubes rien que pour 1973, et le mène sur la scène du Madison Square Garden de New York pour son premier voyage à l’étranger.
Augustus « Gussie » Clarke réunit un album, Screaming Target (Trojan 1973), une compilation de simples Gussie et Jaguar qui sort en Angleterre. Sur la compilation de dub enregistrée de 1969 à 1972 The Message Dub Wise (Prince Buster 1972) du Buster All Stars, on entend Swing Low Revolution Come et The Message. Certains titres, une fois les voix ajoutées, deviendront la compilation Chi Chi Run (Prince Buster 1973) avec Little Youth, Alton Ellis, et Dennis Brown sur l’excellent Leave Your Skeng. Elle contient aussi le superbe When the Revolution Come et une reprise instrumentale de Shaft en reggae.
En plus de son style DJ reconnu, il reprend et adapte très librement en reggae quelques perles de la soul, comme le Hit the Road Jack de Percy Mayfield popularisé à l’origine par Ray Charles, The World Is a Ghetto de War (devenu Streets In Africa). Une fois assaisonné à la sauce Big Youth après une version des Heptones, le Swept For You Baby de Smokey Robinson and the Miracles devient Every Nigger Is a Star.
Big Youth est éloquent, il décrit les ghettos avec respect, prend la défense des femmes après un disque du DJ Prince Jazzbo trop sexiste à son goût, et ses derniers enregistrements de 1973 comme Every Nigger Is a Star ont plus d’impact que jamais.
L’album anglais Reggae Phenomenon (Trojan 1974) est cette fois une production de sa propre marque Agustus Buchanan. À cette époque, depuis trois ans Big Youth est avec Dennis Brown et Bob Marley la plus grande vedette du reggae. Mais il vit toujours dans sa cabane de planches et de carton au cœur de la ville. Le déluge de sa discographie 45 tours des années 70 serait un peu longue à reproduire ici, mais parmi ses meilleurs albums-recueils on doit noter le remarquable Dreadlocks Dread (Klik 1975, réédité par Virgin Front Line en 1978), qui contient notamment sa version DJ du succès de Burning Spear pour Jack Ruby, Marcus Garvey et le séduisant Train to Rhodesia. Ce gros succès anglais lui permet enfin de déménager. Ce sont ensuite Natty Cultural Dread et Hit The Road Jack (Agustus Buchanan/Trojan 1976) et Isaiah First Prophet Of Old (sorti sur sa marque Nichola Delita et en licence chez Virgin Front Line en 1978).
Mais Progress et son corollaire dub Reggae Gi Dem Dub (Nichola Delita 1979), et Rock Holy (Negusa Nagast 1980) sont refusés par Virgin, et Big Youth n’a plus de distributeur étranger. La Jamaïque se referme sur elle-même avec l’arrivée de Reagan aux États-Unis et de la vague de misère qui suit. Au cours des années 80, avec la nouvelle vague des DJ non-rastas, l’influence de Big Youth diminue quelque peu malgré d'occasionnels bons titres, répartis de façon inégale sur notamment Some Great Big Youth (Heartbeat 1981), The Chanting Dread Inna Fine Style (Heartbeat 1983), Live at Reggae Sunsplash (Sunsplash 1984), A Luta Continua (Heartbeat 1986) et Manifestation (1988). Joe Gibbs publie l’album compilation DJ Originators (Joe Gibbs/Rocky One 1990) dont un titre sur deux est interprété par Dillinger. Enregistré en public, Jamming In the House of Dread (ROIR 1991) le dévalorise quelque peu et le situe un peu plus comme un DJ du passé.
Son retour avec Save The Children (Déclic 1995) et une production de Junior Reid, Higher Grounds (VP 1995) est décevant, tout comme Legends (Gone Clear 1997) un album avec I Roy, un autre DJ légendaire, mais Big Youth montre qu’il est toujours capable d’électriser une salle en sillonnant le monde lors de plusieurs tournées dans les années 1990. La marque anglaise Blood and Fire publie en 2000 Natty Universal Dread, un essentiel triple CD très documenté réunissant une bonne partie des enregistrements de son âge d’or, 1973-1979, dont certains jamais publiés hors de Jamaïque. On peut y entendre des classiques comme Every Nigger Is a Star, Hip Ki Do, Hit the Road Jack, Chucky No Lucky (produit par Joe Gibbs), Hotter Fire, Wolf In Sheep Clothing, Natty Universal Dread et un mix différent avec dub « extended » de son Marcus Garvey originel intitulé Mosiah Garvey.
Youth a consacré le Call and response style, où le deejay mime une opposition verbale, comme si deux types (concurrents en amour, chefs de bande ou potes chambreurs) se donnaient la réplique. Souvent, la joute verbale oppose le toaster à un alter ego ou à la voix du chanteur dont le toaster reprend la version. Ça peut ne jamais s'arrêter, et le toaster peut être pris à son propre jeu, dans une sorte de kaléidoscope musical. C'est le cas avec Cool Breeze, percutante reprise du morceau Stop that train de Derrick Harriott. Celui-ci sera lui-même repris par Scotty, dans le titre Draw your brakes (le morceau ouvre le film The Harder They Come). Big Youth est un des plus forts au jeu du remix talk over, si on excepte le maître, U-Roy. Dans ce triple album, l'artiste a le temps de reprendre pas mal de riddims célèbres, dont Money in my pocket, de Dennis Brown, qui devient Reggae phenomenon.
En 2001, Le musicien français Bruno Blum produit We No Want No War pour son label Rastafari, un nouveau 45 tours où Big Youth toaste la nouvelle version culte du célèbre War de Bob Marley réenregistré avec les Wailers, et où l’on entend la voix de Hailé Sélassié Ier en personne. Ce titre, qui figure sur The War Album (Rastafari/55/BMG) avec d’autres versions, est suivi de deux autres réalisations de Bruno Blum : une reprise du classique Marcus Garvey (Human Race 2002) où l’on entend cette fois la voix de Garvey, et de Aux Armes !, une adaptation DJ de La Marseillaise issue de la célèbre version reggae de Serge Gainsbourg Aux Armes Et Cætera (Philips-Universal 2002) adaptée ici en hymne rasta. Big Youth, ou Jah Youth comme on l’appelle affectueusement en Jamaïque, reste pour beaucoup d’amateurs de reggae le plus touchant des DJ et, avec l'autre grand innovateur U Roy, le plus important d'entre eux.



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DISCOGRAPHIE - BERES HAMMOND


Beres Hammond, de son vrai nom Hugh Beresford Hammond, est un chanteur de reggae jamaïcain né dans la Paroisse de Saint Mary le 28 août 1955. Il a œuvré dans le groupe Zap Pow.
Beres Hammond commence à chanter pendant son enfance dans à l'église et au sein de son école, il se fait remarquer pour la première fois par un Amateur Talent Show en 1973.
En 1975, Beres Hammond rejoint comme chanteur le groupe Zap Pow.
Sa rencontre avec Donovan Germain détermine un nouveau tournant dans sa carrière, avec la production de « Tempted to touch » qui récolte un succès au niveau internationonal et l’impose à New York et au Royaume-Uni.
Beres Hammond s'inspire principalement des influences musicales du rhythm and blues américain et s'inspire notamment d'artistes comme Otis Redding, de Sam Cooke, et de Stevie Wonder.
Sa voix élégamment cassée sert un reggae aux accents parfois soul. On a pu le comparer à un Gregory Isaacs pour son côté « lover style ».
On lui doit par exemple Doctors Orders, titre qui inspira Mattafix



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DISCOGRAPHIE - Basque Dub Foundation


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DISCOGRAPHIE - BARRY BROWN

Barry Brown (Kingston (Jamaïque), 1962 - idem, 28 mai 2004) est un chanteur jamaïcain de reggae, ayant débuté sa carrière dans les années 1970 avec le producteur Bunny Lee.
Archétype du chanteur sufferer, son talent tenait plus à ses intonations roots et aux émotions qu'il transmettait qu'à la justesse de son chant. Son premier tube "Step it up Youthman" sortit en 1979. Barry Brown rencontra un grand succès lors de l'ère early dancehall (1979-1982).
Il est décédé des suites d'une chute alors qu'il se trouvait dans un studio d'enregistrement


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DISCOGRAPHIE - BARRINGTON LEVY


Né le 30 avril 1964 à Kingston en Jamaïque, Barrington Levy est un chanteur de reggae qui a débuté au sein du groupe Mighty Multitudes. En 1979, à l'âge de 15 ans il enregistre plusieurs hits produits par Hyman "Jah Life" Wright et Henry "Junjo" Lawes sur les riddims des Roots Radics qui sont considérés comme des morceaux précurseurs du style dancehall : Ah yah we deh, Shine eye girl, Looking my love et Collie weed.
Son premier album, Bounty Hunter qui parait la même année est un grand succès. Les enregistrements qui le suivent, pour le label Volcano de Junjo Lawes, pour Jah Life à New York ou pour le label Powerhouse de George Phang, installent Barrington Levy au rang de star du dancehall avant ses 20 ans.
Après un petit passage à vide au début des années 80, il rencontre Jah Screw, producteur et ancien selecteur du SturGav sound, et enregistre le hit Under me sensi en 1984. Jah Screw reprend la carrière de Barrington Levy en main, en produisant des morceaux plus cross-over comme Here I come qui est encore aujourd'hui la chanson la plus connue aux États-Unis, en Angleterre et en Europe.
En 1995, Barrington Levy renoue avec le succès dans les dancehalls avec une série de combinaisons produites par Jah Screw : il combine notamment avec Bounty Killer (Living dangerously), Cutty Ranks, Lady Saw et Spragga Benz. C'est encore une combinaison, cette fois-ci avec le rappeur Shyne, qui le ramène en 1999 sur le devant de la scène dancehall et hip-hop.
Après 25 années de carrière, Barrington Levy est donc encore au top à tous les points de vue : il est plébiscité par les fans de roots, les plus gros sound systems passent ses morceaux et il est apprécié par de nombreux fans de hip-hop.
Voici une liste, non exhaustive, de quelques uns de ses plus grands tubes : Shine Eye Gal (Up Park Camp riddim), Collie Weed (Conversation riddim), Bounty Hunter, A Yah We Deh, Under Me Sensi (African Beat riddim), Looking My Love (Real Rock riddim), Murderer (Hot Milk riddim), Be Strong, Here I Come (Revolution riddim), Sensimilla, Englishman, Look Youthman, Sweet Reggae Music (Far East riddim), Rock & Come In (Stalag riddim), Prison Oval Rock, Too Experienced (reprise de Bob Andy)...A noter que sa chanson "Here I Come" est présente sur K-Jah West, une radio de reggae virtuelle dans le jeu GTA San Andreas.

http://www.filesonic.com/file/1211893381/BARRINGTON%20LEVY.rar


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DISCOGRAPHIE - ASWAD

Aswad ("Noir" en Arabe) est un groupe de reggae anglais, connu pour avoir amené de fortes influences R&B et soul à la musique reggae. Ils jouent depuis le milieu des années 70 et ont sorti un total de 21 albums. 
En tant qu'enfants naturalisés d'immigrants caribéens, ils furent emmenés à Londres à la suite de la Seconde Guerre mondiale. Ils fréquentèrent un lycée local près de Ladbroke Grove.
Les membres originaux d'Aswad étaient Brinsley Forde, George Oban, Angus "Drummie Zeb" Gaye, et Donald Griffiths. Courtney Hemmings était un collaborateur régulier dans les années 1970, il a notamment participé, en tant que musicien, au concert de Burning Spear de 1977, enregistré au Rainbow Theatre de Londres, alors qu'Aswad était le backing band. Vin Gordon, Bongo Levi et Karl Pitterson ont aussi joués avec Aswad[1].
Ils sont devenus numéro 1 du top des artistes reggae anglais avec des chansons, typiques de l'époque, sur l'opression de la jeunesse noire, comme "Three Babylon" et "It's Not Our Wish", et le puissant instrumental aux influences jazz "Warrior Charge" (les versions complètes de ces chansons sont disponibles sur l'album Showcase).
Aswad a élargi son audience avec l'album New Chapter (1981). Love Fire a obtenu une grande reconnaissance en étant utilisé comme instrumental de "Promised Land" de Dennis Brown.
Parmi le catalogue de hit d'Aswad figure "Don't Turn Around", un hit pop classé n°1 en Angleterre en 1988, enregistré à l'origine par Tina Turner sur la face B de son single "Typical Male". Ils continuèrent avec un hit classé n°11 en Angleterre : "Give A Little Love", et une version reggae de "Best of My Love" du groupe The Emotions. En 1989, ils participent à l'album Greenpeace Rainbow Warriors avec le single "Set Them Free". La même année, ils jouent avec Sir Cliff Richard sur la chanson "Share A Dream", enregistrée l'année précédente, au stade Wembley au cours du spectacle "The Event" (16 et 17 juin 1989). Leur hit suivant, "Shine", parait en 1994. Ils joueront aussi une reprise de Invisible Sun de The Police, avec Sting.
Le groupe a aussi joué avec chacun des ex-Wailers.
Aswad a sorti sa plus récente production en 2009 avec l'album City Lock. Ils ont sorti les singles "What Is Love ?" et "Do That Thing" la même année

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DISCOGRAPHIE - ANTHONY B



Anthony B (alias Keith Blair) est né le 31 mars 1976 à Clarks' Town, Jamaïque. Il passe son enfance à Trelawny où il commence à chanter dans les églises, à l'instar de ses aînés Bob Marley et Toots and the Maytals. Après avoir fait ses armes dans le sound system local Shaggy Hi-Power, il décide de partir à Portmore, où il fait la connaissance d'autres artistes comme Determine, Mega Banton, Ricky General, Terror Fabulous ou encore Little Devon . C'est d'ailleurs ce dernier qui va le présenter à Richard Bell, le célèbre producteur du label Star Trail.
Son premier album, The Living Is Hard, sort en 1993, mais sa carrière débute vraiment à partir de 1996. Le bobo signe un premier succès : Repentance Time qui le révèle au public. Suivent ensuite quelques uns de ses tout meilleurs titres comme Rumour, Raid di barn et le Fire pon Rome aux lyrics explosifs. Son premier album Real Revolutionary, qui comprend justement ces singles, arrive dans la foulée et reçoit un bon accueil dans le milieu. Fin 1997, son deuxième album Universal Struggle arrive dans les bacs. Plusieurs morceaux marquent les esprits comme Nah vote again, sorti alors que se profilent les élections jamaïcaines de 1997, le Waan Back reprenant le riddim du Night Nurse de Gregory Isaacs ou encore Marley Memories, ultime hommage au King.
En 2000 il enregistre au Tuff Gong studio le titre Poor Man en duo avec Pierpoljak pour l'album Tuff Gong Blues, sortit en 2007 sur le label Soulfire.
Un an plus tard, le Dj revient avec Seven Seals. Cet album ne rencontre malheureusement pas le succès mérité et reçoit une critique mitigée malgré de très bons titres. En 2001, il signe "That's Life" aux sonorités roots sur lequel on peut notamment retrouver la reprise Equal Rights de Peter Tosh. Viennent ensuite les albums "Street Knowledge" (comprenant, entre autres, le cut Police et le duo Two Sevens Clash avec Joseph Hill de Culture), le très moyen "Smoke Free" et le peu reconnu "Justice Fight".
Plus récemment, "Powers of Creation", a été produit par Frenchie (producteur notamment de Raggasonic), pour son label Maximum Sound. Il a aussi produit un album et DVD Live on the battlefield, enregistré à Toulouse en 2002, qui résume bien l'énergie que peut dégager cet artiste lors de ses prestations scéniques, et sa relation avec le public français.






DISCOGRAPHIE - ALTON ELLIS

Alton Ellis est un chanteur jamaïcain (né à Kingston (Jamaïque) le 1er septembre 1938[1], et décédé à Londres (Royaume-Uni) le 11 octobre 2008[1]).
Alton Ellis est considéré en Jamaïque comme le plus grand chanteur de « soul » que le pays ait connu, jusqu’à ce que Bob Marley se révèle. Ellis commence sa carrière durant la période Ska, mais c’est au cours de la période « Rocksteady » qu’il se démarque réellement. Doux, plein d’émotions, il réalise une série de singles Ska pour le label Studio One de Clement Coxsone Dodd, mais atteint son apogée en enregistrant des titres Rocksteady pour le label Treasure Island de Duke Reid.
Ellis nait à Kingston en Jamaïque en 1938 et grandit à Trenchtown, un secteur de cette ville. Jeune, il apprend à chanter et jouer du piano en fréquentant un centre local pour jeunes la nuit. Au début de l'adolescence, il forme le duo Alton & Eddie avec Eddie Perkins. En 1959, après avoir gagné un concours de chant, il enregistra le single Muriel, qui devint un succès important en Jamaïque. Peu après cet épisode, Perkins quitta la Jamaïque pour tenter sa chance aux États-Unis, laissant Ellis seul.
Ellis enregistra pour Studio One au début des années 1960, mais récolta peu d’argent. Insatisfait, il quitta pour le label Treasure Island en 1965 et forma un trio de backup vocal appelé The Flames (avec son frère Leslie, mais les membres changeront plusieurs fois). Ellis sort rapidement un succès anti-violent majeur, Dance crasher, et l’année suivante, il réalise ce qui est considéré comme étant le premier titre Rocksteady, Get ready — Rock Steady. Son rythme innovant naquit lors d’une session ou le bassiste n’était pas présent, obligeant Jackie Mittoo à jouer la ligne de basse lui-même. La main gauche de Mitoo ne pouvant pas suivre le rythme effréné du Ska, il adapte donc un rythme plus lent. Il connait d’autres grand succès en 1966, incluant Cry tough et Girl i’ve got a date, qui devint son plus grand succès. Il réalise aussi des duos avec Phyllis Dillon ainsi qu'avec sa sœur Hortense Ellis (Breaking up is hard to do). L'album Mr. Soul of Jamaica (réédité en disque compact sous le nom Cry Tough) rassemble la plupart de ses succès pour Treasure Island.
En 1968, Ellis retourne à Studio One, ce qui fit de lui l’un des seuls chanteurs à franchir le fossé séparant les deux ennemis jurés. La plupart de ses succès de la fin des années soixante viennent de Studio One, incluant Willow tree, I'm just a guy et Sitting in the park. En 1970, l’album Sunday coming sort: il est considéré comme l’un de ses meilleurs chez Studio One. Ellis fait plus tard équipe avec Lloyd Daley pendant une brève période. Cette collaboration aboutit à des titres plus rasta tels que Lord Deliver Us ou Back To Africa. Il travaille aussi avec Keith Hudson. Cependant, il ne reçoit toujours pas de réelles compensations financières pour ses succès. Déçu, il part aux États-Unis et au Canada, puis en Angleterre à partir de 1973 de manière fixe.
En Angleterre, Ellis crée son propre label, Alltone, qui est destiné à la réalisation de nouveaux enregistrements et à la sortie de compilations de ses premiers succès. Il fait un retour triomphant en Jamaïque au Reggae Sunsplash en 1983 et 1985, et enregistre un nouveau single intitulé Man From Studio One pour Dodd en 1991.
Il participe avec le groupe de ska français ASPO à une tournée triomphale en France et en Europe en 2004-2005, reprenant la plupart de ses succès. Un enregistrement de cette tournée est commercialisé dans la foulée, premier disque "live" d'Alton Ellis. (Workin'On a Groovy Thing)
Il décède des suites d'un cancer dans la nuit du 10 au 11 octobre 2008[1]



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DISCOGRAPHIE - ALPHA BLONDY


Alpha Blondy
Nationalité : Africain
Vrai nom : Seydou Koné


Alpha Blondy est une figure incontournable du reggae africain mais aussi du reggae mondial. Originaire de Côte d'Ivoire où il vit toujours aujourd'hui, il se fera très
vite remarquer de par l'originalité de son reggae et la tonalité de ses
textes qui vont secouer l'Afrique de l'Ouest. Comme si un vent mystique allait pour toujours envelopper la Côte d'Ivoire des années 80.



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